D’Athènes au Caire : Recherches croisées sur un fonds photographique

Marie Stahl (EFA) ; Nicolas Souchon (Ifao)

La collaboration étroite entre les services d’archives des différentes institutions réunies par le Réseau des Écoles françaises à l’étranger a permis, outre le développement d’outils et de pratiques communes, la mise en relation de fonds documentaires complémentaires.

La recherche dans le domaine des sciences humaines et plus encore dans celui de l’archéologie est synonyme de pluridisciplinarité et il n’est pas rare de rencontrer des fonds d’archives constitués par des chercheurs dont les parcours mêlant plusieurs disciplines les ont conduit à fréquenter les différentes écoles françaises à l’étranger. Songeons ainsi au parcours de Pierre Jouguet, d’abord membre de l’École française d’Athènes, chargé de mission en Égypte, puis directeur de l’Institut français d’archéologie orientale^[1], de Louis Duchesne, directeur de l’École française de Rome puis brièvement directeur de l’Institut français d’archéologie orientale en 1912 suite au départ d’Émile Chassinat^[2] ou de Georges Foucart qui grandit à Athènes auprès de son père, Paul Foucart, directeur de l’École française d’Athènes, avant de devenir directeur de l’Institut français d’archéologie orientale^[3].

D’autres membres des Écoles firent des séjours plus ponctuels dans l’une ou l’autre des institutions du réseau soit dans le cadre de mission, soit dans le cadre de colloque. Tel semble être le cadre de création d’un ensemble de photographies conservé par le service des archives de l’École française d’Athènes dont les origines pourraient être retracées dans des notes manuscrites conservées par le service des archives de l’Institut français d’archéologie orientale.

1/ Le fonds Joseph Chamonard

Né à Lyon en 1866, Joseph Adrien Victor Chamonard, licencié ès Lettres en 1885, est élève de l’École normale supérieure en 1887 puis devient membre de l’École française d’Athènes en 1890.

Après une mission à Lagina en Carie^[4] avec Hamdi Bey, il rédige son mémoire de 2^e année sur Le temple d’Hécate à Lagina (1893). Il poursuivra ses recherches sur le quartier du théâtre de Délos en 1892-1893, et en 1895 sera décoré de la grande médaille d’argent de la Société centrale des architectes français pour ses fouilles menées à Lagina et Délos. Il rentre en France et est affecté en tant que professeur au collège Stanislas à Paris, où il prendra part à l’affaire Dreyfus aux côtés notamment de Victor Bérard^[5]. En 1904, 1905 et 1906, il fouille à nouveau à Délos en compagnie des athéniens Auguste Jardé, Léon Bizard, Fernand Mayence, Marcel Bulard, Fernand Courby et Henri Convert^[6] et sera affecté successivement au lycée de Marseille (1905), puis au lycée Michelet à Paris (1906). Nommé secrétaire-bibliothécaire de l’EFA de 1908 à 1912, il développe ses talents de photographe durant cette période et devient membre honoraire de la société archéologique de Grèce.

En 1912, il retourne en France et occupe plusieurs postes en tant que professeur dans le secondaire. Après une étude des maisons du quartier du théâtre en 1914, bien que dégagé des obligations militaires, Joseph Chamonard, alors enseignant, s’engage en 1915 dans l’Armée d’Orient et sert aux Dardanelles quelques mois, lors desquels il participe aux fouilles d’Éléonte^[7], rentre en France puis sera rappelé en 1917 en tant qu’officier interprète. Mis à la disposition au Haut-Commissariat à Constantinople fin 1918, il est démobilisé trois mois plus tard^[8].

Fin 1919, le général Gouraud le nomme conseiller pour l’archéologie et les beaux-arts auprès du Haut-Commissaire en Syrie, avec la mission d’y créer un Service des Antiquités^[9], poste qu’il assumera durant dix mois avant de rentrer en France. Il reçoit la médaille du mérite militaire hellénique et est décoré de la croix de chevalier dans l’Ordre national de la Légion d’honneur en 1920. Il retournera encore à Délos en 1924 pour terminer son étude des maisons, publiée dans la collection Exploration archéologique de Délos (EAD) VIII, puis une dernière fois en 1930, afin de fouiller, avec Pierre Devambez, la Maison des Masques, publiée en 1933 dans EAD XIV^[10]. Il décède en 1936 à Gières.

Le fonds Joseph Chamonard a fait l’objet d’un don à l’EFA en 2022 par les ayants droit. Celui-ci est composé majoritairement de clichés originaux (1943 négatifs souples, pour la plupart des vues panoramiques, 446 plaques de verre, dont un lot de près 80 autochromes et 150 vues stéréoscopiques) et de plus d’un millier de tirages photographiques, rassemblés en lots ou encore collés sur pages d’albums. La correspondance n’a pas été conservée par la famille, mais un dossier relatif à sa carrière permet de retracer les principales étapes de son parcours professionnel.

Parallèlement à ces documents, l’EFA conserve par ailleurs un appareil photographique à plaque de verre de marque Sanderson qui a été utilisé par J. Chamonard lors de son séjour à Athènes, notamment durant son mandat de secrétaire bibliothécaire.

Les lieux photographiés retracent ses missions professionnelles dans différents pays du pourtour méditerranéen. Parmi ses déplacements figure un lot sur plusieurs sites en Égypte, à savoir quatre enveloppes de 88 négatifs panoramiques, et 45 pages d’album de 91 tirages photographiques, qui correspondent aux négatifs. Les seules informations disponibles figuraient sur les enveloppes kraft, à savoir « 1909-04 ». Aucune source complémentaire dans les autres fonds de l’EFA ne permettait de documenter les raisons et la nature de ce déplacement.

2/ Les notes manuscrites

L’Institut français d’archéologie orientale conserve parmi ses fonds d’archives administratives trois cahiers de notes journalières rédigées par Antoine Peurière^[11] entre le 01 janvier 1908 et le 24 avril 1918^[12]. Ces cahiers mentionnent les évènements survenus chaque jour incluant les allées et venues des membres de l’Institut et divers incidents comprenant, sans s’y limiter, des informations sur les problèmes survenus dans les locaux, les maladies et les décès des membres.

Le premier journal mentionne la présence en Égypte d’une délégation de membres de l’École française d’Athènes venus assister au congrès international d’archéologie classique organisé à Alexandrie et au Caire en avril 1909^[13]. Il est fait mention de l’arrivée au Caire de Joseph Chamonard^[14], Jean Hatzfeld^[15] et Fernand Courby^[16]  le 28 mars 1909 et de leur départ du Caire pour la Haute Égypte le 31 mars accompagnés de Ernest Babelon^[17] arrivé la veille. La prochaine mention est celle du retour de Haute Égypte de Fernand Courby le 08 avril suivie de celle de Joseph Chamonard, Jean Hatzfeld et Ernest Babelon le 09 avril. Enfin, les dernières allusions à ce groupe mentionnent le départ de Joseph Chamonard pour Athènes le 14 avril, celui de Fernand Courby pour la Syrie le 15 avril et celui de Jean Hatzfeld pour la Grèce le 18 avril.

Ces notes, si elles correspondent bien à la date de prise de vue des photographies présentes dans le fonds Chamonard, permettent de les dater très précisément, celles montrant le Caire et ses environs entre le 28 et le 31 mars ou entre le 09 et le 14 avril et celles montrant la Haute Égypte entre le 31 mars et le 09 avril 1909.

3/ Contexte de la visite – le congrès de 1909

Ainsi, les photographies produites par Joseph Chamonard l’ont été dans le cadre de sa venue en Égypte par participer au deuxième congrès international d’archéologie classique^[18].

Le déroulement de celui-ci est connu par un compte rendu^[19] et plusieurs rapports dont ceux établis par Jules Toutain dans le Journal des Savants^[20] et Ernest Babelon dans les Comptes rendus des séances de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres^[21].

Le congrès débuta le matin du mercredi 07 avril par une réception au Théâtre Zizinia d’Alexandrie qui vit les allocutions successives de Johannes Schiess-Pacha, vice-président de la municipalité d’Alexandrie, Ambroise Ralli, président de la Société Archéologique, Gaston Maspero, directeur général du Service des Antiquités et Spyrídon Lámpros, recteur de l’Université d’Athènes^[22]. Ces discours furent suivis d’une réception organisée par la municipalité d’Alexandrie avant que commencent les séances à 21h30 dans la grande salle du New Khedivial Hotel^[23].

Les séances du jeudi 08 avril eurent lieu au même endroit de 09h à 11h45 et furent suivies d’une visite des vestiges antiques d’Alexandrie, notamment du Sérapéum, des catacombes de Kôm el-Chogafa et de la nécropole d’Anfouchi^[24]. À Alexandrie, les participants du congrès eurent également l’occasion de visiter le Musée gréco-romain en compagnie d’Annibale Evaristo Breccia alors directeur^[25].

Le congrès reprit ensuite le samedi 10 avril au Caire en débutant par une séance d’ouverture présidée par le Khédive Abbas Hilmi au théâtre de l’Opéra suivie d’une excursion à Giza près des pyramides et du sphinx^[26].

Le congrès marqua une courte pause le dimanche 11 avril pour permettre aux congressistes d’assister aux offices de Pâques. Ce même jour eut lieu l’inauguration des nouveaux bâtiments de l’Institut français d’archéologie orientale, installée en 1907 dans le Palais Mounira^27]. À cette occasion, une réception fut donnée dans le grand hall du palais où furent présentés les travaux de l’Institut et diffusée une brochure présentant son histoire^[28].

Les séances reprirent le lundi 12 avril, de 9h à 11h, et furent suivies de visites du Musée égyptien, de la Bibliothèque Nationale, du Musée d’Art Arabe et des mosquées du Caire^[29].

Le congrès continua le mardi 13 avril et le mercredi 14 avril, toujours accompagné de visites au Musée égyptien. L’après-midi du 14 avril fut également consacré à une visite du barrage du Caire^[30].

Enfin, la séance de clôture du congrès eut lieu le jeudi 15 avril et fut suivie d’une visite des églises coptes et du départ des conférenciers pour des visites de la Haute Égypte organisées par les compagnies Cook et Hamburg-Amerika^[31].

Arrivé le 28 mars, en visite en Haute Égypte du 31 mars au 09 avril et reparti pour Athènes le 14 avril, Joseph Chamonard ne put prendre part aux visites organisées en Haute Égypte entre le 15 et le 25 avril mais devait faire partie du groupe des congressistes venu en Égypte fin mars et parti en Haute Égypte avant le congrès^[32].

Au Caire, le parcours de ce dernier suit celui des autres membres du congrès avec des visites des mosquées, de la Citadelle et des mausolées islamiques de la Cité des morts.

Du Caire, il se rendit à Giza, près du Sphinx et des pyramides, sans qu’il soit possible de dire si cette visite eut lieu lors de celle organisée le 09 avril où les congressistes eurent l’occasion de se rendre sur les chantiers de Georges Andrew Reisner et Georg Steindorff^[33].

De là, il se rendit également à Memphis où il vit la statue colossale de Ramsès II et à Saqqara où il photographia la pyramide de Djéser.

Son parcours en Haute Égypte diffère peu de celui des autres congressistes. Les photographies montrent qu’il se rendit à Dendara où il put voir le temple d’Hathor encore comblé de déblais et presque inédit^[34]. Contrairement à ceux-ci, il ne semble pas s’être rendu à Assiout où il aurait pu retrouver un ancien membre de l’École française d’Athènes devenu inspecteur du Service des Antiquités en Moyenne Égypte, Gustave Lefebvre^[35].

À Louqsor, il visita les nombreux vestiges de la rive ouest notamment Deir el-Bahari où venaient de s’achever les campagnes de fouilles d’Édouard Naville^[36], le Ramesseum tout juste déblayé et ceint d’un cavalier de déblais par Émile Baraize^[37], les temples de Médinet Habou et de Deir el-Médina également objet des soins d’Émile Baraize^[38], les colosses de Memnon et la Vallée des Rois.

Sur la rive est, il visita le temple d’Amon partiellement dégagé à la suite des travaux de Georges Daressy entre 1888 et 1893^[39]. Il se rendit également à Karnak où il put admirer les travaux menés par Georges Legrain notamment dans la salle hypostyle pour laquelle une photographie prise par Joseph Chamonard montre l’architrave reliant les colonnes 17 et 26 de la nef sud prête à être déposée, chose qui ne sera réalisée que le 21 avril en présence des membres du congrès^[40].

Il visita également le temple d’Horus à Edfou, qui venait d’être restauré par Alexandre Barsanti^[41], avant de se rendre à Assouan où il put voir les travaux d’agrandissement du barrage commencés en 1907 et le complexe de Philae partiellement englouti^[42].

Les photographies du fonds Chamonard produites dans le cadre de sa visite en Égypte pour le congrès d’archéologie classique offrent un bel aperçu de l’aspect de nombreux sites d’Égypte au début du XX^e siècle. Très esthétiques, elles témoignent d’une bonne maîtrise de l’image et viennent parfois compléter des dossiers documentaires connus par ailleurs^[43].

Cette courte présentation a pu être réalisée par des recherches croisées au sein de deux institutions membres du Réseau des Écoles françaises à l’étranger. Ces résultats illustrent tout l’impact des actions visant à accroître l’interopérabilité des bases de gestion d’archives, et le fort intérêt du partage des informations entre institutions dans le cadre d’étude et de mise en valeur des fonds d’archives. Il reste à espérer que la poursuite de ces collaborations mènera à la découverte d’autres cas similaires.

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Notes

^[1] Merlin 1950, p. 392-406 ; Bierbrier (éd.) 1972 (éd. 2019), p. 241, s.v. « Jouguet, Pierre Félix Amédée ».

^[2] Louis Duchesne fut chargé d’une mission de réforme de l’Institut français d’archéologie orientale qui eut lieu du 26 mars au 01 mai 1912 dont on retrouve mention dans les cahiers de notes journalières rédigés par Antoine Peurière cités ici. Le deuxième cahier indique pour la journée du 26 mars « Arrivée de Monseigneur Duchesne (par Port-Saïd) », pour celle du 15 avril « Monseigneur Duchesne et Mr Peurière sont allés à Saqqarah », pour celle du 23 avril « Monseigneur Duchesne a été fatigué cette nuit » et enfin pour celle du 01 mai « Départ pour Rome de Monseigneur Duchesne ». Sur la mission de Louis Duchesne au Caire, voir Waché 2002, p. 453-486.

^[3] Gran-Aymerich, 2007, p. 799-800, s.v. « Foucart, Georges (1865-1943) », 800-802, s.v. « Foucart, Paul (1836-1926) » ; Bierbrier (éd.) 1972 (éd. 2019), p. 166, s.v. « Foucart, Georges » ; Mazon 1944, p. 22-52.

^[4] Voir Archives EFA AS 2-C 008 : Carie, carnet d’épigraphie. Inscriptions de Lagina, par J. Chamonard (s.d.).

^[5] Bérard 2015 ; Cœuré 2007.

^[6] Les archives manuscrites de J. Chamonard relatives à ses activités à Délos sont décrites dans la base Archimage de l’EFA.

^[7] René-Hubert 2010.

^[8] Voir Archive EFA MACED 1-1916 : Création d’un service archéologique de l’armée d’Orient et modalités de collaboration avec l’EFA. Lettre adressée par le lycée français de Salonique à G. Fougères relative aux relations à établir entre l’EFA et le service archéologique, télégramme du général Sarrail à G. Fougères lui demandant de lui communiquer les adresses militaires des anciens membres de l’EFA susceptibles d’assurer les fonctions d’interprète et télégramme de G. Fougères en réponse, lettre de Ch. Bayet à [J. Chamonard] précisant les modalités de la collaboration entre le service archéologique et l’EFA, note de service fixant les modalités de la collaboration entre le service archéologique et l’EFA, télégramme du général Sarrail à J. Chamonard concernant les fouilles.

^[9] Chamonard 1920 ; Al-Maqdissi 2020.

^[10] Dussaud 1937, p. 412.

^[11] Antoine Marie Peurière, né le 23 août 1856 à Bussières, marié à Julie Hélène Sardaillon le 05 juillet 1890 à Istanbul et décédé le 29 avril 1942 à Nice, fut employé à la Compagnie universelle du Canal de Suez puis régisseur à l’Institut français d’archéologie orientale de 1899 à 1921. Son épouse, Julie Hélène Sardaillon, née le 23 septembre 1862 à Saint-Marcel-lès-Valence et décédée le 05 février 1943 à Nice, fut institutrice à Istanbul puis lingère pour l’Institut français d’archéologie orientale de 1899 à 1921. Voir « Département de la Loire. Arrondissement de Roanne. Commune de Bussières. Registre des actes de naissance de la commune de Bussières pour l’année 1856 » (1856), acte d’état civil, Archives départementales de la Loire, 3NUMEC1/3E29_8, acte n° 43 ; « Département de la Loire. Arrondissement de Roanne. Commune de Bussières. Déclarations de mariages de la commune de Bussières pour l’année 1892 » (1892), acte d’état civil, Archives départementales de la Loire, 3NUMEC1/3E29_12, acte n° 3 et leur sépulture au cimetière de Caucade à Nice.

^[12] Le premier journal couvre une période allant du 01 janvier 1908 au 31 mai 1911, le second une période allant du 01 juin 1911 au 23 septembre 1913 et le dernier une période allant du 01 octobre 1913 au 24 avril 1918.

^[13] Sur ce congrès, voir Comptes rendus du congrès international d’archéologie classique ; Babelon 1909, p. 355-366 ; Baillet 1909, p. 231-242 ;  Reinach 1909, p. 431-451 et Toutain 1909, p. 274-281.

^[14] Gran-Aymerich 2007, p. 687-688, s.v. « Foucart, Georges (1865-1943) ».

^[15] Picard 1953, p. 82-87.

^[16] Bezard s.d.

^[17] Cagnat 1925, p. 300-319.

^[18] Celui-ci est intervenu lors de ce congrès, le 13 avril, pour présenter Un exemple de péristyle rhodien découvert dans une habitation de Délos, voir Comptes rendus du congrès international d’archéologie classique, p. 220-221.

^[19] Comptes rendus du congrès international d’archéologie classique.

^[20] Toutain 1909, p. 274-281.

^[21] Babelon 1909, p. 355-366.

^[22] Comptes rendus du congrès international d’archéologie classique, p. 109-121.

^[23] Comptes rendus du congrès international d’archéologie classique. p. 121.

^[24] Comptes rendus du congrès international d’archéologie classique. p. 150.

^[25] Bierbrier (éd.) 1972 (éd. 2019), p. 67, s.v. « Breccia, (Annibale) Evaristo ».

^[26] Toutain 1909, p. 277 ; Comptes rendus du congrès international d’archéologie classique, p. 152.

^[27] Babelon 1909, p. 365-366.

^[28] Comptes rendus du congrès international d’archéologie classique, p. 152.

^[29] Comptes rendus du congrès international d’archéologie classique, p. 153-154.

^[30] Comptes rendus du congrès international d’archéologie classique, p. 154-155.

^[31] Comptes rendus du congrès international d’archéologie classique, p. 155-156.

^[32] « Un certain nombre de congressistes, arrivés pendant la dernière quinzaine de mars, ne s’arrêtèrent pas à Alexandrie, mais partirent directement pour la Haute Égypte », Comptes rendus du congrès international d’archéologie classique, p. 107. Sur les excursions en Haute Égypte organisées à la suite du congrès, voir Comptes rendus du congrès international d’archéologie classique, p. 93-97.

^[33] Comptes rendus du congrès international d’archéologie classique, p. 152.

^[34] Également visité par les autres congressistes, voir Toutain 1909, p. 281. Le déblaiement du complexe religieux d’Hathor ne sera entrepris que plus tard dans les années 1920, voir Lacau 1920, p. 359-362 ; Lacau 1921, p. 308-309 ; Lacau 1922, p. 372-374 ; Lacau 1924, p. 299.

^[35] Babelon 1909, p. 364. Gustave Lefebvre fut membre de l’École française d’Athènes entre 1901 et 1904 puis inspecteur pour le Service des Antiquités en Moyenne Égypte de 1905 à 1914. Sur ce dernier, voir Bierbrier (éd.) 1972 (éd. 2019), p. 272, s.v. « Lefebvre, Gustave Désiré Louis ».

^[36] Les fouilles de Henri Édouard Naville à Deir el-Bahari se concentrèrent sur le temple d’Hatchepsout de 1893 à 1896 puis sur celui de Montouhotep II de 1903 à 1907. Bierbrier (éd.) 1972 (éd. 2019), p. 338-339, s.v. « Naville, (Henri) Édouard ».

^[37] Le cavalier de déblais est visible sur la photographie FJC_LOT-02_Cl05-013. Sur celui-ci, voir Baraize 1907, p. 193-200 ; Lecuyot 1991, p. 109-118.

^[38] Maspero 1909, p. 676. Le chantier d’Émile Baraize à Médinet Habou fut visité par les congressistes, Babelon 1909, p. 364.

^[39] Les travaux de dégagement du temple ne reprirent qu’en 1915 sous la direction de Georges Legrain. Sur les travaux de Daressy, voir Daressy 1893, p. III-IX. Sur ceux de Legrain, voir Legrain 1917, p. 49-75.

^[40] Legrain 1909, p. 15.

^[41] Bierbrier (éd.) 1972 (éd. 2019), p. 36-37, s.v. « Barsanti, Alexandre ». Sur ses travaux à Edfou, voir Barsanti 1907, p. 224-232.

^[42] Les travaux débutèrent en 1907 et s’achevèrent en 1912, voir Montet 1955, p. 466 , Ruf 1987, p. 366.

^[43] Comme la photographie de l’architrave 17-26 de Karnak pouvant être rapprochée de celles présentes dans la documentation de Georges Legrain, voir Azim, Réveillac 2004, I. p. 171-172.

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M. René-Hubert, « Des hellénistes en guerre : le parcours atypique des membres de l’École française d’Athènes durant la Première Guerre mondiale »,  Revue historique des armées 261, 2010, p. 88-105.

Ruf 1987

Th. Ruf, « L’histoire de la maîtrise de l’eau en Égypte », dans Aménagements hydro-agricoles et systèmes de production, Montpellier, 1987, p. 361-374.

Toutain 1909

J. Toutain, « Le deuxième congrès international d’archéologie classique. Alexandrie – Le Caire (7 avril – 15 avril 1909 », Journal des Savants 6, 1909, p. 274-281.

Waché 2002

B. Waché, « Mgr Louis Duchesne à l’Institut français d’archéologie orientale du Caire en 1912 », dans Tous azimuts… Mélanges de recherches en l’honneur du Professeur Georges Jehel,  HMA 13, 2002, Amiens, p. 453-486.

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